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Le retour de mon blog

16 décembre 2007

Juste comme ça... Sur le mouvement tektonik

Juste comme ça, sur le mouvement Tektonik :

Les réactions sont mitigées.
Mais toujours affirmées et souvent poussées.
Soit on adore, soit on déteste. Soit on essaie de passer pour blasé, d'une grande utilité pour qui ne sait pas défendre un point de vue, quand il en a un.
C'est le "syndrôme tektonik".

Je suis un grand fan de toutes les sous-cultures qu'on peut rencontrer dans les grandes villes, et je les accepte presque toutes avec un intérêt curieux, je peux sans doute défendre la cause d'une demi-douzaine d'entre elles sans pour autant les cautionner ou y adhérer.
Mais dés ma découverte de la tektonik, j'ai directement eu un rejet brutal de ces mimes tout en couleur qui se dandinent sans musique. Les mois suivants ont été dédiés à la recherche de la raison pour laquelle parmis toutes ces groupes urbains, c'est le plus inoffensif qui m'écoeur. Pour être franc je n'en suis toujours pas tout à fait sûr.
Mais au moins j'ai vite trouvé les raisons qui me font nier que ce mouvement puisse représenter une quelconque intelligence tribale moderne.
Tout d'abord... C'est un mouvement qui vit avec son temps. Oui malheureusement le premier argument est discutable, mais effectivement, les danses tektonik sont basées sur un constant défis, non contre soi-même, mais directement dirigé vers les autres, avec une hierarchie basée sur la danse (normal, connaissant les origines du mouvement), une compétition permanente qui ne laisse aucune place aux physiquement imparfaits. Toujours en accord avec son temps, le tektonik est nombriliste, d'ailleurs il n'a pas besoin de musique pour bouger son boule, c'est individualiste, on ne danse pas avec les autres, mais le mieux qu'on puisse trouver comme interraction avec l'extérieur, c'est la provocation, le défis des battle tektonik. On peut citer aussi le peu de "défis" proprement dit, puisque les mouvements de la danse sont assez rapidement passés en revue, et la différence entre deux danseurs consiste simplement en l'enchainement plus ou moins rapide de mouvement plus ou moins bien ajustés. Il y a encore pas mal de points, le fait qu'ils soient issus des clubbers parisiens bourgeois, qu'ils portent une coupe mulet que l'on pensait éradiquée pendant les années 90,  qu'ils soient nombreux, etc.

Mais bon.

N'oublions pas le syndrôme du vieux con.

C'est la génération suivante. Nous, on regardait Club Dorothé.

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16 décembre 2007

Juste comme ça... sur le mouvement Free Hugs

Juste comme ça, sur le mouvement Free Hugs :

Ah ouaiiis, j'ai vu ça à la téloche, c'est pour le sida, pas vrai ?

Tout à fait à coté de la plaque, gringo, les Free Hugs, ça commence vers 2003, en Australie, et c'est simplement, si on veut, de la provocation.
Il s'agit généralement de groupes qui se retrouvent à un endroit peuplé, sortent de grosses pancartes avec écrit "FREE HUGS" ou "CALINS GRATUITS", et proposent aux gens un simple câlin, prendre un étranger dans les bras, offrir sans arrière pensée un peu d'amour universel, les faire sourire, les gens, même ceux qui sont trop timides, cyniques, ou celui qui veut pas avoir la honte devant les potos...
Et accessoirement, une fois qu'il aura finit de sourire, il se posera la question...

Mais pourquoi je trouve ça choquant, la formulation "Calin GRATUIT" ? Un câlin est supposé être gratuit, non ? Et pourtant, lorsqu'on m'en a proposé un, j'ai hésité, et pourtant j'ai failli refuser... Pourquoi ?

Et peut-être que là il se rendra compte qu'on se méfie trop... Qu'on devient de plus en plus individualistes... Que la télé qui réunissait la petite famille pour le film du soir est maintenant séparée, chacun ses programmes, peut-être chacun sa télé, ou sa console, ou son ordi, sa psp, sa gameboy, son mp3, son bouquin, dans le metro on fait tout pour minimiser le contact avec qui que ce soit, pourvu qu'on ne m'adresse pas la parole, et que ma place m'épargne d'avoir à me pousser pour faire une place à la grosse ou au petit vieux, leur rendre ce menu service, mais être forcé d'intéragir. Non.

Ahem.
Parfois mon esprit s'égart sur un îlot de cynisme...

Mais mine de rien je suis sur www.freehugs.fr...

9 novembre 2007

Love at First Sight & Seeded Love

On me dit qu'il s'agit d'une différence entre hommes et femmes, je n'en suis pas convaincu...

Mais l'ami dont je vais vous parler a toujours aimé de manière brusque, frappante, violente. De manière inattendue et inconditionelle.

Il découvrit bien tôt que pour certains l'amour ne se fait pas comme ça.

Un ami à moi m'a raconté qu'à une époque de célibat où il guérissait encore d'une difficile rupture, il a rencontré une fille bien, qui lui a donné son numéro et plus tard lui a ouvert ses jambes et son agenda.

Ils s'étaient mis d'accords qu'il ne s'agissait que d'une relation agréable, "sans prise de tête"*.

Mais deux mois plus tard, elle lui déclare ses sentiments : qu'elle en a.

Pour lui il n'en était pas question. Il n'en avait pas, il était attaché à elle, il l'aimait bien, et en type bien il a du la quitter pour ne pas lui donner de faux espoirs et faire une omelette puisqu'il était trop tard pour étouffer dans l'oeuf ces sentiments naissants.


Lui et sa vision de l'amour ne pouvaient imaginer que l'amour puisse germer dans une terre qu'il avait trouvé au préalable exempte de graine, si fertile soit-elle.
Et elle considérait comme normal que l'amour était inhérent à n'importe quelle relation, et qu'il fleurissait nécessairement un jour ou l'autre.


L'ami a toujours pas changé d'opinion mais il a rencontré dernièrement une fille interessante, et le regard qui portait sur elle étant prometteur, il s'est lançé dans cette relation avec plus de caution que jamais.
Maintenant il m'a confié qu'il lui semblait être amoureux, et qu'il en était très surpris, parce que c'était la première fois que ça n'avait pas eu lieu d'office, d'un commun accord tacite et foudroyant.

Cette différence est un gouffre de plus dans l'entendement et la compréhension intersexuelle.


* Il serait interessant de lire John Gray pour comprendre que les hommes et les femmes ne parlent pas le même langage

7 novembre 2007

Nouveau blog

J'ai envie d'un nouveau blog

Pour retrouver l'ancien moi

Merci à ceux qui ont soutenu l'ancien
S° en particulier pour ses messages xxl

Merci à ceux qui ont motivé bien qu'indirectement la création d'un nouveau
Folle parce que je ne pouvais pas dévoiler mes pensées intimes et mes reflexions sur l'Amour et les relations sur un blog consulté par ma petite-amie;
Et Akasha pour m'avoir rappellé une époque où ma solitude me permettait une liberté sociale qui aromatisait mon langage d'un parfum châtié, une époque où je n'avais pas à m'exprimer en verlan avec des mots que les gens comprendent. (Oui. Comprendent. Tout à fait.)

Et à la post-production, Lain*, sans qui ce blog ne ressemblerait à rien, et qui m'a donné une image du concept de Blog bien plus noble que celle que j'avais eu en voyant les rejets de skyblog.
 

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